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4 jours après le séisme, le désastre à Haïti révèle toute son ampleur ; Port-au-Prince est un cimetière à ciel ouvert , des dizaines de milliers de corps sans vie s'entassent dans la capitale, au moins 7000 ont déjà été inhumés dans des fosses communes , mais la situation sanitaire risque de dégénérer les prochains jours avec des risques d'épidémies de choléra;
pour les nombreux survivants et blessés le manque d'eau et de nourriture et surtout  la peur des répliques rend la situation de plus en plus tendue sans parler de ceux qui sont pris au piège dans les débris et dont on entend les cris d'appel à l'aide ici et là
le gouvernement Haïtien n'existe plus , seul le président , son premier ministre, et trois autres  ministres ont donnés signe de vie; tout les autres sont morts ou porté disparu; tous les bâtiments administratifs ont été détruit
commissariat ,prisons et hôpitaux y compris
la sécurité n'étant plus assurée, les gangs qui d'ordinaire contrôlait une grande partie de l'île,ont profité de la panique général pour étendre leur champs d'action et des coups de feu se font entendre ici et là

pendant ce temps, l'aide international s'organise et les dons affluent de partout dans le monde mais, sur le terrains la population haïtienne qui vient de passé sa quatrième nuit de cauchemar et qui se trouve de plus en plus dans l'urgence à mesure que les heures passent commence à être excéder se demandant pourquoi les vivres déjà arrivés sur place ne sont pas massivement distribués