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Auteur Fil de discussion: Patrick Saint Eloi , membre fondateur de Kassav , repose en paix  (Lu 5219 fois)
masta
aussi méchant est il pourquoi ?
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« le: 12 Octobre 2010 à 00:02:10 »

Patrick Saint Eloi , membre fondateur du célèbre groupe de zouk antillais Kassav et précurseur du Zouk Love est décéder  le 18 septembre à Pointe-à-Pitre des suites d'un cancer a l'age de 52 ans

 Patrick Saint Eloi compte parmi les premiers à chanter dans Kassav’ et y restera vingt ans. C’est avec ce groupe qu’il atteindra une renommée immense dans le monde afro-antillais, loin au-delà de ses ambitions.
Né le 20 octobre 1958 dans un faubourg populaire de Pointe-à-Pitre, il aborde d’abord la musique en tripotant tous les instruments qui passent à sa portée. Très tôt, il n’imagine pas d’autre voie que la musique et, à dix-sept ans, il prend l’avion pour Paris où il intègre le groupe Vénus One, qui anime de nombreuses soirées "domiennes" en métropole.


Le bassiste Georges Décimus dispose d’un local de répétition où travaille son groupe, Vénus One, mais où viennent aussi d’autres musiciens antillais de Paris.
Parallèlement, Georges Décimus réfléchit a créé une sorte de laboratoire avec son frère Pierre-Edouard Décimus, bassiste des Vikings de la Guadeloupe, et Jacob Desvarieux, guitariste guadeloupéen de studio élevé en France et au Sénégal. Les trois hommes cherchent la voie d’une musique antillaise neuve, en travaillant presque secrètement pendant des mois. Ils vont réaliser la synthèse d’une identité musicale extraordinairement plurielle en forgeant un nouveau style qu’ils vont appeler zouk. Ils se sont emparés d’un rythme traditionnel, le mas a sen jan, emprunté au carnaval de Pointe-à-Pitre. Ils y ajoutent une basse funk, des "pêches" de cuivres salsa, une polyrythmie des percussions qui incorpore le gwo ka guadeloupéen autant que des allusions à toutes les musiques antillaises, les sons de synthétiseur des variétés internationales du moment, la guitare rock de Jacob Desvarieux…

il se spécialise surtout dans le zouk love. A partir de Mizik sé lanmou, album révolutionnaire de 1984, Patrick Saint Eloi devient le principal séducteur de la musique antillaise. Ballade kréyol, West Indies, l’immense Ki jan ké fè, H2O, Zié d’amour, Manman kréyol, Hello dous, Si sé oui font chavirer les cœurs. Sa voix haut perchée, parfois proche du falsetto, lui permet d’oser des écarts que les voix plus conventionnelles ne peuvent se permettre. Et c’est ce qui explique aussi la singularité de ses compositions, qui utilisent parfois deux mélodies sur des modes différents dans la même chanson.
En 2002, il quitte Kassav’, las des tournées incessantes. Mais il compose, chante et enregistre toujours. En 2007, il accomplit l’exploit de remplir sur son seul nom le Zénith de Paris. Les premières atteintes de la maladie se manifestant, il bénéficie d’un élan magnifique de ses compatriotes : le 13 août 2008, un concert hommage en plein air au Moule rassemble 40.000 spectateurs.


voici un des classiques en la matière a écouter pour rendre un dernier hommage à l'artiste
patrick st eloi " ki jan ké fè"







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